K-Wave Rock Uke Tele

Le ukulélé K-Wave imitation Telecaster a fait forte impression aux personnes présentes lors du test. Outre son aspect pour le moins attirant, il présente pas mal de qualités qu’on aimerait trouver dans plus de ukulélés. Des détails, des photos et du son dans la suite – mais avant un grand merci à Romain/Maorispirit qui a permis qu’on essaie cet ukulélé, et qui a réalisé les deux vidéos.

Pour les gens pressés, voici un enregistrement audio avec un micro behringer, une petite video en acoustique du k-wave tele et une autre video version électrique, l’accordage y est par contre un peu douteux, vous excuserez l’empressement dans lequel ces captations ont été réalisées (absolument sans aucune prétention musicale ou artistique, mais bien pour se donner une idée du son).

Quelques détails : le pickguard est peint (et un peu sensible aux rayures) ce qui explique que son plastique de protection ait été laissé sur les photos.

Pour ce qui ne se voit pas sur les photos : la justesse est très bonne tout au long du manche jusqu’aux dernières frettes. Le pan coupé n’est là qu’à titre cosmétique, car imitant la silhouette de la guitare telecaster, on risque de se luxer les phalanges si on les glisse entre la caisse et le manche à cet endroit.

Le poids est lui aussi très surprenant, la couche de vernis est épaisse, et on a l’impression que les éclisses sont larges (voir photos ci dessous), la caisse est peu profonde, reprenant de manière assez étonnante les proportions d’une telecaster solid-body. Cette lourdeur participe sans doute à la rigidité de l’instrument et ne doit pas être étrangère à sa puissance sonore : en effet malgré cette caisse peu profonde et ce poids important, le son est assez puissant, très rond, avec des attaques douces et une projection pas dégueulasse du tout.

Les éclisses sont collées à la table et au fond, ce qui laisse penser qu’elles sont assez larges – en outre leur profil est arrondi en haut et en bas ce qui vient confirmer cette impression.

Equipé d’un jack et d’un micro piezo, ce n’est pas le point fort de l’instrument, mais ça n’est pas non plus un point faible : on a un son de piezo assez standard, à la limite du supportable si il est directement amplifié, mais récupérable avec une modélisation d’ampli, ou un préampli avec quelques effets.

Oublié aussi sur les photos : l’étui souple un peu molletonné en skai marron qui accompagne l’instrument, plutôt bien assorti à mon goût.

Voici l’animal, son diapason est sensiblement supérieur à celui d’un soprano et le rapproche plutôt d’un concert.

un petit changement de point de vu et on sent tout de suite l’ambiance rock’n’roll.

Le chevalet est à bonne distance du bord de la table.

on voit bien sur les deux photos qui précèdent le rayon assez large de l’arrondi à la jonction table/éclisse (plutôt très confortable d’ailleurs).

on peut remarque les petits détails qui imitent bien la telecaster sur la tête. Le frettage est bien fait, et ça se voit.

les mécaniques type guitare, fermées donc sans doute qui baignent dans leur graisse, pratiques et précises. Personnellement je préfère des mécaniques ouvertes mais bon…

Ici on voit le dos du manche, pas de gros talon sur le manche donc, mais à l’instar des guitares électriques, un manche vissé avec cette jolie plaque où qu’on se voit dedans.

le bouton de fixation d’une sangle côté manche, on peut préférer nouer sa sangle à la tête plutôt qu’utiliser ce bouton.

et son pendant d’en face, qui fait également office de prise jack pour le micro piezo.

on peut même scruter l’intérieur par cet orifice.

En conclusion : pour à peu près 300 euros, ou un peu moins, ce ukulélé présente un rapport qualité/prix vraiment épatant. Malgré quelques particularités un peu déstabilisantes (notamment et principalement son poids), ses qualités en tant que ukulélé autant pour ce qui est du son que pour la jouabilité en font un must have dans sa gamme de prix. Dans la même marque, le modèle imitation Les Paul a eu d’excellentes critiques aussi. Peut être pas l’idéal pour un premier uke – et encore – mais vraiment un instrument de qualité professionnelle, et je regrette déjà de ne plus l’avoir sous les doigts.