« Drôle de Sire »
Ma sale manie de laisser la radio allumée sur france-inter vingt quatre heures sur vingt quatre sert pour une fois à quelque chose, dans l’émission sous les étoiles exactement(site pas mis à jour depuis avril 2004 au moment où j’écris, mais aujourd’hui 1er septembre 2004 vous pouvez entendre l’émission ), un groupe se présente et le chanteur « … et moi je joue du ukulélé ». 
Me voilà coincé à écouter Serge Levaillant harceler ses invité, dans l’espoir d’entendre le foutu nom de cet ensemble ukuléléphile : « Drôle de Sire » donc. A voir les photos du site, ces jeunes gens sont très fiers d’avoir dans leur formation plusieurs Ukulélés, on les en félicite.
Dans les extraits à écouter ceux où on entend du ukulélé : Le Balcon, bon voyage, la comète, le roi des crocos, les pouces verts, etc… presque sur tous en fait. Pour le style on pourrait sans se mouiller parler de chanson française acoustique mais comme ça ne veut rien dire, allez plutôt écouter, on y entend quelques harmonies Gainsbourguisantes pas dégueulasses du tout, ça swingue un peu parfois, ça jazzouille discrètement, ça rockanrole doucement, en sus du ukulélé on peut entendre de l’alto, de la contrebasse, des percus et de la guitare. Les chansons sont variées et c’est très sympathique – on a entendu plus original mais ils ont un son qui a de la personnalité et du caractère.
De toutes façons pas d’urgence vue la couverture presse qu’ils présentent sur le site, vue la tête de bogoss du chanteur, et vu qu’ils ont reçu le prix de l’académie Charles Cros (qui a récompensé l’an passé Mickey 3D en chansons hahaha il y a un progrès carrément notable), on risque de les entendre encore un bon moment et tant mieux pour eux, et tant mieux pour nous si ils prennent la place de Mickey 3D.
Pour les voir sur scène : à Paris à la fête de l’huma(erk), puis au limonaire(haaaa) quelque part entre le 7 et le 19 septembre, ensuite à strasbourg, chinon, lille, saint etienne, et à l’Européen à Paris du 18 au 22 janvier paris place de clichy.
note spéciale pour monsieur levaillant des fois que : on dit « oukoulélé » pas « ioukoulélé ».