Cavaquinho
Le cavaquinho, petit tetrachorde portugais, est connu dans sa déclinaison madérane sous le nom de Braguinha, (l’ancêtre du Ukulélé avec le Rajao de Madère également). Il a lui aussi essaimé de par le monde en particulier au Brésil, avec ses cordes métalliques et son accordage Ré Sol Si Ré, mais aussi au Cap-Vert.
Cuatro
Le Cuatro dans sa version vénézuelienne a – à quelques octaves près – des intervalles d’accordage identiques au ukulélé dans l’accord le plus répandu. Il descendrait d’une guitare espagnole à quatre cordes. Il est joué au vénézuela bien sûr, mais également en Colombie, dans les Antilles, etc…
- Cuatro
(Le Cuatro Porto-Ricain, avec sa forme spécifique de serrure, était originellement à quatre cordes, mais elles furent doublées avant de se voir dans la forme moderne ajouter un cinquième chœur de cordes doublées, en outre son accordage et son jeu sont plus proche des cordes basses de la guitare, il n’est donc pas vraiment).
Jarana
La Jarana, avec ses cinq chœurs, est la cousine mexicaine de l’ukulélé, et marraine du modèle tiple que Martin fabriquait autrefois.
Kabossy
Le Kabossy (kabosh) malgache est souvent un tetrachorde (parfois penta, voire hexa) issu des mains habiles des luthiers de l’extrême de Madagascar. Inspiré des petits chordophones apportés par les navigateurs (probablement portugais) il est sans conteste un cousin du ukulélé.
Machete-poisson
Timple
Le timple est le ukulélé des Canaries, hispanophone côté Atlantique (et également version portugaise aux Açores), à l’exception de la présence fréquente d’une cinquième corde accordée en Mi, il se distingue également du ukulélé par son fond bombé. Il est à rapprocher de ses cousins espagnols méditerranéens des Baléares.
Tiple
Le Tiple, « aigu » et « soprano » en espagnol, désigne tout un tas de petits chordophones relativement aigus, dont le plus proche du ukulélé est un hybride curieux fabriqué par Martin à partir de 1919, avec dix cordes métalliques organisées en deux chœurs triples (Sol et Do) et deux chœurs doubles (Mi et La), accordés dans les mêmes intervalles que le ukulélé mais avec des octaves variables. Réputé être un enfer à accorder correctement, cet instrument dérivait de diverses variantes d’Amérique latine (Venezuela ou Pérou par exemple).