Bruno nous signale gentiement sur le forum la sortie du disque et la tournée de Fred Radix. Sur la pochette un ukulélé, dans les photos, deux ukulélés ! Les dates de la tournée et une chronique du disque sur le site officiel et un extrait sur un site de ses fans.
une jolie chronique!!! non
CHORUS N°50 – Chronique de l’album de fred Radix
On peut ne connaître Fred Radix (cf. Chorus 42, Portrait)que comme pitre, boute-en-train qui, dans la rue comme sur scène, en Récitals à domicile aussi, harangue et emballe vite fait bien fait un auditoire par des textes d’une fluidité et d’une efficacité redoutables.
A ce jour, ses traces discographiques (autoproduites) témoignent uniquement de cette période. Pas de ses mémorables scènes, comme ce Strapontin qu’il consacra il y a peu aux petits métiers de l’envers de la scène.
C’est dire si le Radix nouveau réajuste un artiste qui reste, entier, à découvrir : un sentimental qui, pour dire le tendre, le gratte sur son ukulélé.
Ce disque s’ouvre sur Nous ne nous, belle déclaration d’amour où Amélie-les-crayons donne la réplique : « Oh toi, j’attends tout, oui tout de toi : Tu dis oui, je dis nous et je prends tes jambes à mon cou. » Tendre union, comme dans Inutile : « Inutile de me garder pour toi /Si je pars/C’est pour revenir dans tes bras… » Radix valse La Basse-Cour et roucoule à sa fermière : « Je t’aurais fait la cour/J’t’aurais fait la basse-cour/Je t’aurais fait l’a… » Même si ça lorgne la voisine (Ma voisine est jolie), même s’il faut en payer le coût (Bouquet de pensées), c’est ici tonalité amoureuse sur la majorité des titres. Pas sur tous. Avec le cynisme de circonstance, on se délectera (le mot est-il bien choisi ?) d’Une balle perdue, chronique qui ne risque pas d’apaiser les relations entre Fred et ses voisins chasseurs.
Textes bien taillés, dont l’interprétation oscille entre sérieux et fantaisie (on ne se refait pas…), orchestrations sobres et délicates (douze musiciens et chanteurs se partagent cet enregistrement), ce troisième album de Fred Radix pourrait faire un joli carton. Car si les deux premiers, Les Mange-Cailloux et Livraison de chansons, s’écoutaient comme le souvenir d’une rencontre, d’un moment, celui-ci entre naturellement parmi les galettes précieuses d’une discothèque ordonnée.
Un conseil : laissez traîner l’écoute au-delà du dernier titre : le silence de cet après-Radix est le grand moment de rire de cet album.
Michel Kemper
heu… c’est gentil. Mais Michel Kemper a-t-il donné son autorisation pour la publication de cet article ici ?
oui m’sieur kemper me donne l’autorisation pour l’utilisation de son article…
mais merci de votre attention…au plaisir lilune
d’acc ! je rétablis le commentaire dans ce cas.
bon ben voilà
Fred Radix à lyon salle paul garcin du 9 au 12 mars avec ses compères!
venez voir!!! c’est la sortie du tout nouveau spectacle…
ça sent le printemps à lyon!
Salut,
si tu veux que ton message soit lu par quelqu’un d’autre que moi tu auras plus de chance en le mettant dans le forum hein… uke.hatelog.com/forum
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