Le Midnight Ukulele Disco a fait son Halloween, mais loin d’être gore, c’est un festival de délicatesses. Ils nous proposent donc des petits bijous, au rang desquelson trouve une adaptation très inspirée de la Danse Macabre de Camille Saint-Saëns par Mary Martin, pas dépourvue de pains, mais très courageuse et avec de très très beaux passages, une excellente adaptation. On ne sera pas déçu de rester dans cette école française avec pas une, pas deux, mais bien les Trois Gnossiennes de Satie par Alan Drogin, de très bon goût, remplie de petits moments hyper délicat, qui arrive même à donner un éclairage nouveau à des parties de ces pièces pourtant connues et galvaudées, un dépouillement au delà du dépouillement original – et puis comme tout le monde aime Satie c’est très bien !
On ne négligera pas de goûter aux autres douceurs proposées, telle que la délicieuse Sweet soubrette et son Slay me Ukulele, Kelly Rae Powell et son Guy What Takes His Time, ou l’étrange Howie Leifer avec Season of the Witch.
Bravo le MUD – ça devient une habitude !
les gnossiennes sont formidables!