Il y a les inspirés débordant d’idées, et il y a ceux qui les leur piquent car eux-mêmes n’en ont aucune. Pas plus qu’ils n’ont de scrupules, surtout quand cette rapine peut rapporter quelque profit pécuniaire, voire une éphémère gloriole. Ces malfaisants sévissent partout où leur intérêt peut se porter, et bien au-delà des sphères financière et politique où on les observe au quotidien. Le modeste ukulélé lui-même s’en trouve victime suite à son récent succès.
Les voici donc brandissant le petit instrument comme s’ils venaient de l’inventer, enfilant les défroques des autres, ouvrant boutique au nom approximativement emprunté à de respectables enseignes, détournant l’audience en usant des bassesses de la propagande, phagocytant sites et forums dédiés – puisque ces agioteurs aiment surtout agir à la manière du coucou cleptoparasitaire (qui, rappelons-le, pond dans le nid de la rousserole, la laisse couver puis nourrir l’oisillon coucou aux dépens de sa propre progéniture, que l’intrus a jetée bas de la branche).
Ainsi, le Ukulele Orchestra of Great Britain, UOGB, doit-il maintenant compter avec les agissements de médiocres contrefacteurs auto-baptisés UKUO ou quelque ubuesque chose du genre. On n’en dira pas plus sur ces usurpateurs visqueux.
Sinon que le site de l’authentique Ukulele Orchestra of Great Britain est ici. Sa chaîne you tube est là ; son fan club français, particulièrement dynamique, s’appelle le UOGB Frogs Fan ; et sur le forum, Lili a repéré une belle version live de leur interprétation de «Le bon, la brute et le truand ». Signalons aussi le site de Will Grove-White, membre du vrai UOGB.
(photo UOGBfrogsfan)