Bill Tapia, légendaire joueur de ukulélé et recordman du monde de naissance le premier janvier, sans doute recordman de l’âge du performer sur scène, musicien de jazz et flambeur flamboyant, revenu sur le devant de la scène via San Francisco il y quelques années seulement et récurrent dans l’actualité ukulélistique depuis, s’est éteint dans la nuit du 1er au 2 décembre, un moins avant son cent quatrième anniversaire.
Kitten on the Keys l’évoquait il y a peu dans l’entretien qu’elle avait accordé à Cyril LeFebvre, livrant quelques anecdotes et un portrait haut en couleurs de l’artiste :
C.L.: Bill Tapia a fait partie de l’orchestre de ton père, non ?
K.o.t.K: Oui, mais Bill jouait seulement la guitare à cette période. Il habitait Walnut Creek, comme nous, et venait en voisin, ou répéter, ou même donner des cours de guitare à mon frère. Quelqu’un m’a dit alors que Bill avait été le professeur de Shirley Temple, ce qui a bien sûr immédiatement déclenché ma grande admiration pour lui. Et puis, un vrai gentleman, pétillant, séducteur, toujours tiré à quatre épingles. C’était mon idole ! Et encore ! je ne m’imaginais même pas qu’en plus de tout cela il jouait également l’ukulélé !
Les dernières années de cet artiste pourtant longtemps resté dans l’ombre auront vu la publication de plusieurs disques et d’un documentaire biographique : To You Sweetheart Aloha.
En complément, voici un lien vers la nécrologie qui lui est consacrée dans le Honolulu Star Advertisers
RIP Bill, Super bonhomme, c’est triste… J’ai vu plein de photos de lui dans les années trente
Un vrai musicien.