Nombreux sont les artistes qui ne lâchent le pinceau que pour l’ukulélé et ne lâchent l’ukulélé que pour le croquer avec la même patte qu’ils le strumment et le strokent.
Boulet, Capucine, Pipof (ici et là) ont dessiné des affiches de hui, Dorothée introduit son instrument favori dans ses ouvrages … Impossible de dresser ici une liste complète, il y en a tant d’autres ! Nous leur consacrerons des expos personnelles.
Les cimaises d’ukulele.fr ont déjà accueilli ainsi les œuvres marquantes de Glen Baxter et celles de Marie Laurencin.
Aujourd’hui : TOPOLINO aka Marc Combas, artiste sétois (« il aimait tant Sète qu’il décida d’y naître » aurait dit de lui Vialatte), pilier du Musée International d’Art Modeste. En dehors de ses nombreuses expos, il tient une truculente gazette animalière de la vie artistico-mondaine en l’île singulière, couvre de croquis ses carnets de voyages entre Lisbonne, Paris, Bourges, New York, complète journellement sa collection de Silly Songs et joue bien sûr l’ukulélé, parfois avec d’autres célébrités sétoises comme le Général Alcazar.
On retrouvera d’ailleurs tout ce joli monde, augmenté de Pascal Comelade, Gilles Tandy, Tony Truant et les Sans Pattes de Robert Combas à l’occasion d’un concert à Sète le 25 juin.
AUTOBIOGRAPHIE ET GALERIE
TOPOLINOTOBIOGRAPHIE
« Je suis né le vendredi 13 décembre 1967 à Sète et de suite sorti du ventre de ma mère je me suis mis à dessiner sur tout sur son ventre les murs le landau le papier peint ou pas peint enfin etc … Pas deux génies dans la famille !!! a très vite obtempéré mon père ne voulant pas hypothéquer les chances de mon frère Robert et m’enfermant la main gauche à l’intérieur d’un terrible gant d’acier que je ne pouvais soulever sans me casser le dos c’est ainsi que je devins un second masque de fer à l’instar du frère de Louis XIV…Mais comme dans tout conte qui se respecte il faut bien une guaio je n’étais pas gaucher… Et du coup les plans de mon père furent mis à mal et je continuais à dessiner à dessiner à dessiner sans apprendre néanmoins le dessin, d’où un style assez pourripourrave dû à ma masquedeferisation précoce de la main gauche … Néanmoins je me nourrissais en véritable éponge de tous les illustrés et images publicitaires qui me tombaient sous la main. Je m’appelle Marc Combas mais suis plus méconnu sous le nom de TOPOLINO, vous ne me connaissez pas c’est normal je ne fais rien pour… et pourtant… »