islander Maccaferri Un petit tour en détails d’un grand classique, le Islander Maccaferri, pour découvrir ou redécouvrir cet instrument exceptionnel à plus d’un titre. Créé par le luthier/inventeur italien Mario Maccaferri et vendu à quelques millions d’exemplaires, il eut les honneurs d’un article fort étoffé du Ukulele Occasional numéro un, article qui constitue une des sources principales du présent billet, l’autre étant mon ami Gaël Q. dont le grand savoir-faire en ingéniérie m’a éclairé sur la fabrication de ce ukulélé et qui est à l’origine des précisions techniques de cet article.

Créé d’après un Martin 0, le islander possède des pièces séparées comme un instrument traditionnel : table, chevalet sillet de tête et de chevalet, filet autour de la bouche, touche, frettes et repères de touche sont des pièces indépendantes. Les seules pièces qui ne sont pas entièrement en matière plastique sont les clefs, et la caisse et le manche sont d’une seule pièce. Son matériau principal est le Styron™ de Dow Chemical.

Pour replacer historiquement son prix, il était vendu 5.95 $ à l’époque, ce qui ferait quelque chose comme 40 à 60 $ aujourd’hui. A la même époque un Martin style O était vendu autour de 40$.




vu de face et de dos.


sur cette image on peut voir que le filet est une pièce séparée, et non pas simplement peint à la surface de la table.


La caisse et le manche sont d’une seule pièce, on distingue le point d’injection du plastique sous le talon du manche.


ici le chevalet avec son sillet, c’est un des éléments qui permet de distinguer différents modèles d’Islander (celui-ci est le modèle le plus courant).


la tête avec son « placage » en plastique, avec le blason, la danseuse de hula, et la célèbre signature. Le brevet n’a pas encore été reçu à cette date d’où le patent pending, qu’on trouvera à partir de 1952, date de dépôt du brevet qui porte le numéro 2597154. On peut l’apercevoir sur l’image suivante (tirée du ukulele occasional) à côté de l’image du brevet :


la jonction table-touche, avec la touche qui remonte sur la table à l’instar des Martin.


cette image montre le sillet de tête, le placage de la tête de profil et la tranche de la touche, mais surtout on peut distinguer une caractéristique qui permet d’identifier infailliblement les ukulélés Maccaferri (même si ils ne portent pas la signature) : un ukulélé en plastique avec une frette zéro sort des ateliers Maccaferri.

Pour finir et pour compléter la lecture de ce billet, on se jettera sur la très intéressante page de Catfish’s closet dédiées aux ukulélés en plastiques, où l’on peut voir de nombreux modèles différents de ukulélé en plastique, qu’ils sortent ou non des moules de Maccaferri, et on essaiera de se procurer le numéro 1 du ukulele occasional.

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8 pensées sur “Islander Maccaferri”

  1. comme tu vois il se porte bien et il est bien traité – c’est parcequ’il est très attachant aussi.

  2. Petite faute de frappe. Ce ne sont pas des milliers, mais des millions d’ukulélés plastiques que Macaferri a vendu!

    – UkeChris

  3. merci UkeChris, tout à fait exact des millions c’est corrigé, près de neuf millions de ukulélé en plastique rien que pour Maccaferri, mais pas neuf millions de Islander non plus. Tiens ben en passant je vais ajouter quelques détails sur l’article.

  4. si une personne a les accords de cette chanson je suis preneur
    merci

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