Née le 31 octobre 1883 à Paris, Marie Laurencin débute sa carrière de peintre sous l’égide d’Henri-Pierre Roché. Elle expose au salon des Indépendants de 1907, se lie avec Georges Braque, Picasso, devient la muse d’Apollinaire et fréquente au Bateau-Lavoir, André Salmon, Max Jacob, le douanier Rousseau. Sa première manière est cubiste.
À la Grande Guerre, son exil en Espagne lui fait rencontrer les Delaunay et Picabia. Elle participe ainsi à Dada.
De retour en 1920, Marie Laurencin s’épanouit en égérie des Années folles. Ambassadrice à l’Exposition des Arts déco de 1925, amie et collaboratrice de Jean Cocteau, Serge de Diaghilev, André Gide, Paul Morand, Max Jacob, Saint-John Perse, Marcel Jouhandeau, Jean Paulhan, Somerset Maugham, Coco Chanel, Helena Rubinstein… elle devient la portraitiste adulée du Tout-Paris mondain que la nuit réunit au Bœuf sur le toit. Elle peint essentiellement des femmes, seules ou en groupe, nues ou mi-nues drapées de peplum, la plupart jouant de l’ukulélé.
Nulle autre que Marie Laurencin n’aura dessiné, gravé, brossé autant de joueuses d’ukulélé. Son œuvre en présente des dizaines.
PETITE GALERIE MARIE LAURENCIN ET LES UKULÉLISTES (VOIR LA SUITE CI-DESSOUS)