Bertrand Burgalat et les Anti-Ukulélé
Il fallait s’y attendre !
En prenant une grande ampleur, la vague ukulélé française a atteint quelques sommets, mais n’a pu au même temps empêcher de se laisser parfois happer par la médiocrité inhérente au mainstream, et ainsi déclencher un commencement de réaction anti-ukulélé assez mérité. Pour l’instant, on ne note rien de bien violent, juste une certaine presse qui se gausse des « chanteuses folk à ukulélé », ou un groupe folk au nom potache (La Rue Bignol) se vantant de délivrer son message à travers une « chanson française sans ukulélé ».
Seule la maison Tricatel prend une position plus radicale et appose sur l’ensemble de sa production un panonceau « Garanti sans ukulélé » figurant un Brüko barré et cerclé de rouge comme une signalisation de zone non-fumeur ou une tête de mort Jolly Roger sur un emballage bio de produit toxique.
Tricatel, un label qui nous est cher à plus d’un titre.
Nous avons donc demandé à Bertrand Burgalat les raisons d’une telle démarche.